Région : PICARDIE
Type de zone : 1
Rédacteur de la fiche : Marine COCQUEMPOT, Jean-Christophe HAUGUEL (CBN de Bailleul), Thomas HERMANT (Picardie Nature), Nathalie DELATRE (CEN Hauts-de-France), Valérie RAEVEL (DREAL Hauts-de-France)
Altitude (m) :
minimale : 80
maximale : 114
Centroïde calculé : 49.26427° - 3.21941°
Le drainage, la plantation de peupliers ou encore la création de plans d’eau sont autant de facteurs qui engendrent un assèchement généralisé des zones humides. Ce phénomène menace, à termes, les milieux oligotrophes paratourbeux et leurs espèces typiques associées.
La création de plans d'eau artificiels peut être bénéfique dans les premières années qui suivent le creusement car cela met à jour des graines de la banque de semences du sol paratourbeux. Cependant, c’est également une action qui peut être néfastes, à terme, car elle entraîne la minéralisation des horizons superficiels et de la tourbe.
L’abandon de l'entretien du marais conduit au boisement spontané de celui-ci et donc à la disparition des espèces héliophiles. Quelques milieux ouverts sont conservés, notamment grâce à l’activité de chasse, bien ancrée sur le site.
La proximité du marais avec la voie ferrée représente un risque vis-à-vis des espèces exotiques envahissantes. En effet, plusieurs espèces végétales de ce type ont été observées en lisière du boisement, à la frontière est du site (Arbre à papillons – Buddleja davidii, Renouée du Japon – Reynoutria japonica, etc.). Certaines de ces espèces ont commencé à coloniser les boisements compris dans le périmètre. En formant des populations denses, les espèces exotiques envahissantes concurrencent fortement les espèces locales, indigènes, et peuvent, à terme, les faire disparaitre.
De nombreux dépôts de déchets ont été observés au sein des boisements humides du site ainsi que dans les quelques boisements de pente longeant la route. Ces déchets peuvent être une source de pollution des milieux naturels (dégradation de la qualité des sols, de l’eau, consommation par la faune sauvage, induisant la mort, etc.). S’il s’agit de déchets verts, ils peuvent également être la source d’introduction d’espèces végétales dont certaines peuvent avoir un caractère exotique envahissant et engendrer la disparition d’espèces typiques du marais.
Les pratiques liées au pâturage peuvent avoir un impact sur les végétations prairiales. Un surpâturage ou chargement trop important en bétail peut engendrer un enrichissement des sols en matière organique (et en azote notamment). Ces apports, s’ils sont conséquents et réguliers, peuvent modifier les cortèges floristiques en place. Les espèces mésophiles sont alors peu à peu remplacées par des espèces nitrophiles comme les chardons, les pissenlits, etc.
Géomorphologie : L'ensemble du marais est installé sur des alluvions quaternaires, alors que ses marges, aux versants peu pentus, sont constituées de colluvions de calcaires du Lutétien, sur les argiles sparnaciennes. 21 - Ruisseau, torrent 54 - Vallée |
Activités humaines : 02 - Sylviculture 03 - Elevage 05 - Chasse 08 - Habitat dispersé |
Statut de propriété : 01 - Propriété privée (personne physique) 30 - Domaine communal |
Mesure de protection : 01 - Aucune protection |
Patrimoniaux : | Fonctionnels : | Complémentaires : |
53 - Habitats 1 - Critères d'intérêts patrimoniaux 2 - Ecologique 12 - Faunistique 16 - Oiseaux 17 - Mammifères 29 - Odonates 31 - Lépidoptères 41 - Insectes 42 - Floristique 45 - Ptéridophytes 46 - Phanérogames |
66 - Auto-épuration des eaux 63 - Expansion naturelle des crues 64 - Ralentissement du ruissellement 70 - Role naturel de protection contre l'érosion des sols |