Une cartographie des habitats a été réalisée en 2024. Elle relève :
- des végétations forestières dominées par le Charme et le Chêne pédonculé riches en géophytes comme l'Isopyre faux-pigamon. Principalement établies dans les fonds de vallon, elles ont été rattachées au Fraxino excelsioris - Quercion roboris.
- des végétations forestières dominées également par le Charme et le Chêne pédonculé mais dont la strate herbacée est le plus souvent dominée par la Laîche glauque et la Rose des champs. Observées ponctuellement sur les plateaux et certains versants, elles ont été rattachées au Carici flaccae - Quercetum roboris.
- des végétation forestières établies sur les versant, abritant localement la Laîche digitée, rattachées au Rubio peregrinae-Fagetum sylvaticae.
- des végétations landicoles dominées par la Callune et la Bruyère cendrée mais présentant une strate herbacée importante incorporant le Peucédan de France ou le Genêt des Anglais. Cette végétation est très localisée sur le site, à proximité d'un étang au sud de la zone. Elle a été rattachée à l'Ulici minoris-Ericenion ciliaris, probablement en mosaïque avec les ourlets du Peucedano gallici-Pulmonarietum longifoliae.
- des ourlets thermocalcicoles à Cytise faux-lotier et Grémil pourpre. Ceux-ci, établis essentiellement au nord du zonage aux abords de la D106, ont été rattachés au Lithospermo purpureocaerulei-Pulmonarietum longifoliae inuletosum salicinae.
- des ourlets plus nitrophiles à Gaillet croisette et Gratteron, localement enrichis d'éléments des lisières calcicoles fraîches comme la Laîche tomenteuse. Etablies sur les lisières et bords de chemin, elles ont été rattachées au Campanulo trachelii-Brachypodietum sylvatici. Les lisières du Trifolion medii sont également observées.
- des végétations amphibies à Glycérie flottante et Joncs, localisées uniquement dans les étangs centraux, ont été rattachées au Lycopodo europaei-Juncetum effusi.
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