Les types forestiers suivants ont été identifiés, les deux premiers occupant les surfaces les plus importantes :
- Boulaie dunaire pionnière mésophile à mésoxérophile à Laîche des sables et Bouleau verruqueux (Groupement dunaire à Carex arenaria et Betula pendula) ;
- Chênaie dunaire à Laîche des sables (Groupement dunaire à Carex arenaria et Quercus robur), sous divers sylvofaciès (mixtes feuillus-pins maritimes épars ou uniquement faciès de Chênaie à bouleaux) et variations écologiques ;
- Boulaie pionnière à Troène commun et Bouleau pubescent (Ligustro vulgaris - Betuletum pubescentis) évoluant localement en aulnaie-chênaie-frênaie hygrophile plus diversifiée par dynamique naturelle et vieillissement. Cette forêt hygrophile est ponctuellement présente dans des clairières et dans les plaines dunaires inondables reboisées, sous ses deux variations écologiques typicum et hydrocotyletosum vulgaris.
Les ourlets dunaires sont également bien développés en lisières internes de ces forêts souvent claires et ils présentent une réelle originalité, même s’ils demeurent encore insuffisamment connus à ce jour sur le plan phytosociologique (Groupement à Hieracium umbellatum et Carex arenaria en particulier, mais aussi Ourlet du Teucrio scorodoniae - Loniceretum periclymeni).
Les pelouses dunaires présentes sont quant à elles très localisées : pelouses méso-acidiphiles de l'alliance phytosociologique du Carici arenariae - Festucion filiformis et pelouses pionnières des sables encore calcarifères du Tortulo ruraliformis - Phleetum arenarii. Des prairies maigres dunaires naturelles relevant de l'alliance du Carici arenariae - Arrhenatherion elatioris, et notamment le Carici arenariae - Luzuletum campestris des sables en voie de décalcification ont également été ponctuellement observées au niveau du golf ou dans des clairières herbeuses ; mais ces végétations ne peuvent être rapportées à aucun code EUNIS spécifique, ce qui ne permet pas de les ajouter en tant qu'habitat déterminant, obérant de ce fait la diversité des végétations de pelouses et de prairies maigres présentes au sein de la ZNIEFF, même si elles n'y occupent que des espaces restreints.
A noter également que les prairies naturelles ourlifiées du Carici arenariae - Calamagrostietum epigeji, dérivées de pelouses et de prairies maigres dunaires, peuvent être rattachées au code EUNIS E2.7 des PRAIRIES MÉSIQUES NON GÉRÉES, mais comme ce code n'a pas de correspondance en nomenclature CORINE Biotopes, il est impossible "techniquement parlant", de les faire figurer dans les habitats déterminants de ZNIEFF...!
Enfin, on peut mentionner, dans la plaine du polo, quelques vestiges de bas-marais dunaires avec la prairie naturelle du Calamagrostio epigeji - Juncetum subnodulosi qui n'apparaît plus que localement, remplacée pour partie par des mégaphorbiaies dunaires de l'Eupatorio cannabini - Calamagrostietum epigeji qui tendent également à se rudéraliser du fait de la fréquentation importante de cet espace, sans gestion spécifique.